Dégoûtés par la corruption qui régnait sous le précédent gouvernement libéral, épuisés par le discours entêté et approximatif des souverainistes, échaudés par l'approche intransigeante des carrés rouges et inquiets du degré d'improvisation des nouveaux partis, de nombreux Québécois étaient très embêtés au moment de voter lors des deux dernières élections provinciales. Résultat : plus de 60 % d'entre eux ont donné leur voix à un parti de droite, tant en 2012 qu'en 2014.